Education - NE. Laurent Kurth ne deviendra pas recteur de l'Université de Neuchâtel
Laurent Kurth n'est plus candidat au poste de recteur de l'Université de Neuchâtel. L'ancien conseiller d'Etat neuchâtelois, qui a quitté l'exécutif à fin février dernier, a retiré son dossier après le préavis négatif donné par l'Assemblée de l'alma mater.
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ATS
8 janvier 2025 à 18:43, mis à jour à 18:48
L'intéressé a confirmé mercredi lui-même l'information, émanant de fuites rapportées par le quotidien Arcinfo et la RTS. "J'ai ressenti un vent de fronde dans l'Assemblée de l'Université, une opposition structurée et organisée", a relevé en substance dans l'émission Forum de RTS Première le socialiste chaux-de-fonnier âgé de 57 ans.
Ce dernier estime avoir bien réussi son parcours durant les quatre premières étapes de la procédure. Laurent Kurth avait notamment établi des contacts préliminaires positifs durant l'été passé. Ensuite, "il y a eu des oppositions de nature politique, qui se sont révélées assez clairement", a-t-il déploré sur les ondes de la RTS.
Page tournée
"Des questions parfaitement légitimes m’ont été posées, mais j’ai bien senti que ma candidature ne suscitait pas l’enthousiasme", a indiqué Laurent Kurt sur le site d'Arcinfo, toujours à propos de son passage devant l'Assemblée de l'Université. "La page est tournée depuis le 23 décembre", a-t-il noté encore dans Forum.
La candidature de Laurent Kurth, non confirmée alors, avait fait jaser dans le canton il y a un mois à peine, notamment parce que l'ancien président du Conseil d'Etat n'était pas issu du sérail. L'autre candidat, le vice-recteur enseignement Martin Hilpert, n'a lui non plus pas réussi à séduire l'Assemblée de l'Université.
Confidentialité
"La procédure est confidentielle", avait rappelé en décembre dernier à Keystone-ATS Didier Berberat, président du Conseil de l'Université et ancien conseiller aux Etats socialiste. Pour rappel, il s'agit de trouver pour août un successeur au recteur sortant Kilian Stoffel, en fonction depuis 2016. Le Conseil d'Etat aura le dernier mot.
Le cheminement de sélection implique le Conseil de l’Université, qui comprend neuf membres, et l’Assemblée de l’Université, organe de 24 membres. Le premier participe notamment à l’élaboration des grandes orientations, alors que le second représente l’ensemble de la communauté universitaire.