Droits humains. La Suisse "vivement préoccupée" par un des décrets de Donald Trump
La Suisse s'en est prise aux Etats-Unis devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Lundi à Genève, elle a relayé une "vive préoccupation" sur le décret du président Donald Trump qui renforce la peine capitale au niveau fédéral et dans les Etats de ce pays.
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ATS
Aujourd’hui à 12:37, mis à jour à 12:43
"La peine de mort va à l'encontre des droits de l'homme", a affirmé le chef de la division Paix et droits de l'homme du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Tim Enderlin. Il a rappelé qu'aucune preuve ne montre un "effet dissuasif" de cette sentence sur la criminalité par rapport à des peines de prison prolongées.
A son retour au pouvoir, Donald Trump, fervent partisan du recours à cette approche, avait signé un décret rétablissant la peine capitale au niveau fédéral. Après son entrée en fonction, son prédécesseur Joe Biden avait lui déclaré un moratoire sur les exécutions fédérales.
Selon le décret de Donald Trump, le ministère de la Justice est assigné à exiger la peine capitale pour des crimes très graves, quand un fonctionnaire fédéral est tué ou quand l'accusé est une personne en séjour illégal aux Etats-Unis.
Parmi les autres situations qu'elle a dénoncées devant le Conseil, la Suisse est encore inquiète des restrictions continues aux libertés fondamentales au Tadjikistan. Elle déplore notamment de récents dispositifs légaux et administratifs qui "imposent des exigences élevées" qui empêchent le fonctionnement de la société civile. Elle demande aux autorités de ce pays d'honorer leurs obligations internationales.