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Ukraine. L'Ukraine dit oui aux Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours

L'Ukraine soutient une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie. Les Etats-Unis acceptent de leur côté de lever les restrictions sur l'aide militaire et l'échange de renseignements, indique une déclaration commune, après des pourparlers.

La délégation ukrainienne emmenée par Andriy Yermak (à g.) et le minitre des Affaires étrangères Andrii Sybiha (dr.) arrivant à Jeddah pour les pourparlers avec les Américains.KEYSTONE/EPA/UKRAINE PRESIDENTIAL PRESS SERVICE HANDOUT HANDOUT

ATS
AFP

ATS et AFP

11 mars 2025 à 19:28, mis à jour à 19:57

Temps de lecture : 1 min

A l'issue des discussions à Jeddah (Arabie Saoudite) mardi soir, ville au bord de la mer Rouge, les deux parties sont également convenues de conclure "dès que possible" un accord sur les minerais ukrainiens, selon le communiqué.

"L'Ukraine s'est déclarée prête à accepter la proposition américaine d'instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l'acceptation et à la mise en oeuvre simultanée par la Fédération de Russie", détaille la déclaration conjointe.

"Les Etats-Unis feront savoir à la Russie que la réciprocité russe est la clé de la paix", ajoute le communiqué.

Puis, "les Etats-Unis lèveront immédiatement la suspension sur l'échange de renseignements et reprendront l'aide à la sécurité de l'Ukraine", indique encore la déclaration commune.

Le président américain, Donald Trump, avait mis fin à l'aide à l'Ukraine après une rencontre désastreuse avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, fin février à la Maison Blanche.

"Les Etats-Unis doivent convaincre la Russie de le faire", a déclaré M. Zelensky lors de son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux, ajoutant que l'Ukraine voit de manière "positive" cette proposition de trêve.

"Il revient maintenant aux Etats-Unis de convaincre la Russie", a ajouté M. Zelensky. Un conseiller du président américain Donald Trump a précisé de son côté que la question désormais n'était plus de savoir si la paix devait être faite, "mais comment".