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Proche-Orient. Frappes sur des cibles militaires en Iran: Israël confirme

L'armée israélienne a confirmé samedi avoir mené des "frappes de précision" sur des cibles militaires en Iran "en réponse à des mois d'attaques continues" de la République islamique. Les frappes d'Israël en Iran, de "l'autodéfense", selon la Maison Blanche.

La paix semble s'éloigner au Porch-Orient: Israël a frappé des cibles militaires en Iran dans la nuit de vendredi à samedi.KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH

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ATS, BLG et AFP

Aujourd’hui à 01:59, mis à jour à 02:22

Temps de lecture : 1 min

"Il y a quelques minutes, de fortes explosions ont été entendues dans les environs de Téhéran", a indiqué un présentateur de la télévision d'Etat, ajoutant que "leur origine n'est pas claire".

Un journaliste de l'AFP présent dans le centre de Téhéran a confirmé avoir entendu plusieurs explosions.

L'armée israélienne a annoncé de son côté samedi mener des "frappes de précision" sur des cibles militaires en Iran "en réponse à des mois d'attaques continues" de la République islamique.

L'armée israélienne a affirmé samedi que ses "capacités défensives et offensives" étaient "pleinement mobilisées" en annonçant avoir mené des frappes sur l'Iran, en représailles à l'attaque de la République islamique sur le territoire israélien le 1er octobre.

Sur sept fronts

"Le régime iranien et ses alliés dans la région n'ont eu de cesse d'attaquer Israël depuis le 7 octobre (2023) - sur sept fronts - dont des attaques depuis le sol iranien (....). L'Etat d'Israël a le droit et le devoir de répondre. Nos capacités défensives et offensives sont pleinement mobilisées", a affirmé l'armée dans un communiqué.

L'Iran a lancé le 1er octobre quelque 200 missiles sur Israël, incluant pour la première fois plusieurs missiles hypersoniques. Israël avait juré de faire payer à l'Iran cette attaque.

Les frappes surviennent dans un contexte de tensions régionales exacerbées depuis un an par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, et son débordement au Liban voisin, où l'armée israélienne affronte le Hezbollah.

Ces deux mouvements islamistes s'opposent à Israël et sont soutenus financièrement et militairement par l'Iran, qui fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère, depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Les tirs de missiles iraniens du 1er octobre ont été présentés par Téhéran comme des représailles à des frappes israéliennes au Liban, qui ont coûté fin septembre la vie à un général iranien et au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Ce dernier, qui a dirigé pendant plus de trente ans le mouvement libanais, entretenait des liens étroits avec l'Iran.

Les responsables iraniens ont aussi justifié cette opération comme une réponse à l'assassinat sur leur territoire, imputé à Israël, de Ismaïl Haniyeh, alors chef du Hamas.