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Initiative «Alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital»

Votations. un impôt nécessaire ou caduc?

Les parlementaires Olivier Feller et Samuel Bendahan s’affrontent sur la suppression de l’impôt anticipé

Pour Olivier Feller (à gauche), supprimer l’impôt anticipé est une réforme indispensable pour l’attractivité économique du pays. Pour Samuel Bendahan, c’est une incitation à la fraude fiscale.

 Sophie Dupont

Sophie Dupont

15 septembre 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Fiscalité » La droite veut supprimer l’impôt anticipé de 35% sur les obligations afin de favoriser les investissements en Suisse. La gauche se bat au contraire pour conserver ce qu’elle considère comme un outil contre la criminalité fiscale. Face-à-face entre deux conseillers nationaux, le libéral-radical Olivier Feller et le socialiste Samuel Bendahan.

A qui profite la suppression de l’impôt anticipé?

Olivier Feller: A la place économique suisse, aux emplois et aux recettes fiscales qui vont avec. Les entreprises seront indirectement bénéficiaires de la réforme. Aujourd’hui, elles ont tendance à émettre des obligations à l’étranger et privent la Suisse de toute une partie d’activités économiques dans le domaine des services financiers.

Quelles sont ces activités?

OF: Emettre des obligations nécessite des compétences dans le domaine économique et des prestations financières. La place financière aujourd’hui ne bénéficie pas de ces activités localisées ailleurs. Le but est de les rapatrier. Cela profitera aussi aux entreprises qui doivent emprunter de l’argent. Si elles peuvent le faire en Suisse sans qu’il y ait un impôt anticipé sur les obligations, elles trouveront davantage d’investisseurs potentiels.

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