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Économie

Un accord entre Genève et Uber


11 juin 2022 à 04:01

Travail » Les chauffeurs Uber vont pouvoir finalement reprendre leurs activités à Genève.

Après d’intenses négociations, un accord a été signé hier entre l’Etat de Genève et la direction d’Uber. Les chauffeurs, qui étaient à l’arrêt au bout du lac depuis le week-end dernier suite à une décision du Tribunal fédéral, pourront reprendre rapidement leurs activités.

Selon un communiqué commun du Département de l’économie et de l’emploi (DEE) et d’Uber, cet accord formalise l’engagement de la société à se mettre en conformité avec la loi, comme jugé par le Tribunal fédéral. Etant donné qu’«Uber reconnaît ses responsabilités à Genève», le service de police du commerce et de lutte contre le travail au noir lève l’interdiction d’exercer qui frappait Uber.

Selon les termes de l’accord cités dans le communiqué, Uber s’engage à ce que les chauffeurs bénéficient des conditions du travail résultant du Code des obligations, du salaire minimum (23,27 francs de l’heure) et d’affiliations aux assurances. S’agissant du passé, Uber «s’engage à faire respecter les prescriptions du droit du travail et à les appliquer à la situation de chaque chauffeur».

Les deux parties précisent que la société «paiera les éventuels montants dus aux chauffeurs concernés qui les réclameraient par écrit à Uber». A Genève, 1763 chauffeurs VTC (voiture de transport avec chauffeur) sont enregistrés. Selon le DEE, 500 chauffeurs VTC sont actifs pour Uber.

«Je suis très heureuse d’avoir pu trouver un accord et de constater qu’Uber assume ses responsabilités à Genève», s’est réjouie la cheffe du DEE Fabienne Fischer, citée dans le communiqué. ATS

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