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Économie

Premières hausses de salaires


12 juillet 2022 à 09:08

Inflation » Des entreprises compensent déjà l’augmentation du coût de la vie.

Les demandes de hausses salariales se multiplient en Suisse avec l’accélération de l’inflation. Alors que la majorité des entreprises attendent les négociations traditionnelles à l’automne, certaines ont déjà relevé la rétribution de leurs employés, selon une enquête de l’agence AWP.
Les prix à la consommation ont poursuivi leur tendance à la hausse en juin, portés par l’envolée des tarifs de l’énergie et de certains produits alimentaires. L’indice des prix à la consommation (IPC) a ainsi accéléré de 3,4% sur un an, après avoir crû de 2,9% en mai, de 2,5% en avril et de 2,4% en mars.
Face à cette situation, certaines sociétés ont décidé de ne pas attendre. L’opérateur Swisscom et l’assureur Zurich Insurance ont déjà amélioré les salaires en avril. Afin de tenir compte du renchérissement du coût de la vie, la plupart des employés ont reçu une augmentation, a ainsi expliqué le géant bleu.

Chez Partners Group, une partie des salariés va être mieux rémunérée à partir de ce mois. Ce geste concerne environ un tiers des 1500 personnes que le gestionnaire d’actifs zougois emploie au niveau mondial.
«Au vu de la forte augmentation de l’inflation durant la première moitié de l’année, nous avons décidé de relever à mi-parcours le salaire de base des salariés qui souffrent le plus», alors que le groupe procède habituellement en janvier à des ajustements salariaux, a précisé à AWP la responsable des ressources humaines Kirsta Anderson.
D’autres firmes temporisent par contre. Les géants du commerce de détail Migros et Coop, parmi les plus grands employeurs de Suisse, attendront les discussions avec les partenaires sociaux fin octobre, début novembre pour promulguer d’éventuelles hausses de salaires. Si rien n’a encore été décidé, l’inflation «sera prise en compte». Swiss Life et Credit Suisse prennent habituellement leurs décisions salariales à l’automne. Les groupes pharmaceutiques Novartis et Roche vont aussi attendre.  ATS/AWP

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