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Économie

Suisse - UE. Négociations Suisse-UE: Pierre-Yves Maillard se montre sceptique

Le président de l'Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard ne voit pas d'accord en vue dans les négociations avec l'UE. Il estime que la protection salariale a encore été affaiblie, mais reconnaît aussi des avancées sur certains points du paquet d'accord.

Le président de l'USS Pierre-Yves Maillard était l'invité samedi de l'émission "Samstagsrundschau" de la radio de service public alémanique SRF (Archives).KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

ATS

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Aujourd’hui à 15:02, mis à jour à 15:08

Temps de lecture : 1 min

Pour désigner les différents éléments en discussion actuellement entre la Suisse et l'Union européenne (UE), le syndicaliste a parlé samedi d'un "projet de libéralisation" au micro de la radio alémanique SRF. Ces libéralisations s'appliqueraient au marché du travail, à celui de l'électricité et au rail, a-t-il dit.

Dans l'émission "Samstagsrundschau", il a aussi relativisé l'effet d'une clause de sauvegarde sur la libre circulation des personnes: la meilleure protection est une bonne protection salariale et des contrôles sur le marché du travail en Suisse.

Actuellement dans le camp du "non"

Le résultat des négociations Suisse-UE doit satisfaire les intérêts de toutes les parties, a insisté celui qui est également conseiller aux Etats (PS/VD). Cela a été le cas durant les dernières décennies, selon lui.

Les négociations finiront certainement par aboutir, a estimé le Vaudois. Le Conseil fédéral enverra ensuite le dossier au Parlement. "Nous verrons à ce moment-là", a-t-il poursuivi en soulignant qu'en l'état actuel des choses, il s'y opposerait.

Dans d'autres dossiers, le socialiste a promis son soutien à l'initiative du Centre visant à ajuster les rentes AVS des couples mariés à celles, plus élevées, touchées par les couples non mariés. Il a en outre plaidé pour une augmentation des salaires réels et des allocations plus élevées. La population ne comprend pas qu'elle reçoive moins qu'il y a trois ans tout en travaillant autant, a-t-il encore dit.