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Économie

Droits des femmes. Mesures "efficaces" exigées contre la discrimination salariale

Le Conseil fédéral doit agir pour éradiquer la discrimination salariale des femmes. Malgré l'obligation pour les grandes entreprises d'analyser les salaires, la discrimination salariale "demeure et augmente", déplore lundi une coalition de 52 organisations.

Aussi longtemps que des mesures efficaces contre la discrimination salariale ne sont pas prises et mises en œuvre, une femme perd en moyenne environ 8000 francs de salaire par an, selon Travail.Suisse (image d'illustration).KEYSTONE/PETER KLAUNZER

ATS

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Aujourd’hui à 15:12, mis à jour à 15:17

Temps de lecture : 1 min

"Une femme perd en moyenne environ 8000 francs de salaire par an. Cela n'est plus acceptable", dénoncent la Coalition contre la discrimination salariale dans une lettre ouverte adressée au gouvernement à l'approche de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

Dans un communiqué publié par le syndicat Travail.Suisse, elles exigent que "des mesures efficaces soient enfin prises". Selon elles, les mesures qui reposent sur des directives non sanctionnables, voire sur le volontariat, ne suffisent pas.

La loi sur l'égalité révisée, entrée en vigueur il y a plus de quatre ans, prévoit que les entreprises de plus de 100 employés doivent contrôler les salaires de leurs collaborateurs pour détecter les différences de salaire inexpliquées entre femmes et hommes. Une étude publiée l'an dernier par Travail.Suisse pointe de nombreuses lacunes et défauts du dispositif, selon le communiqué.

Les organisations signataires de la lettre ouverte exigent notamment un contrôle actif du respect des obligations légales, l'introduction de sanctions et l'obligation de répéter l'analyse des salaires tous les quatre ans. La loi doit en outre être élargie à toutes les entreprises de plus de 50 collaborateurs, affirment-elles.