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Économie

Banques. L'italien Unicredit revendique 28% de l'allemand Commerzbank

Unicredit a annoncé mercredi détenir désormais "environ 28%" du capital de la banque allemande Commerzbank. Le numéro deux bancaire italien avait déjà étoffé sa participation à 21% ces dernières semaines .

Unicrdit estime qu'il y a dans Commerzbank , dont on voit ici à l'image le siège à Francfort, "une valeur significative qui doit être consolidée" (archives).KEYSTONE/EPA/MAURITZ ANTIN

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ATS, AWP et AFP

Aujourd’hui à 09:57, mis à jour à 10:03

Temps de lecture : 1 min

La participation totale d'Unicredit "est désormais d'environ 28%, dont 9,5% de participation directe et environ 18,5% à travers des instruments dérivés", précise la banque italienne dans un communiqué.

"Unicredit a présenté la documentation règlementaire pour acquérir une part de Commerzbank supérieure à 10% et arrivant jusqu'à 29,9%. La procédure d'autorisation est activée et les discussions avec les autorités sont en cours", ajoute Unicredit.

Cette nouvelle montée au capital de la banque allemande "confirme l'opinion d'Unicredit qu'il y a dans Commerzbank une valeur significative qui doit être consolidée", poursuit la banque italienne.

Tout en précisant que cette opération "représente pour le moment seulement un investissement", Unicredit souligne qu'elle montre aussi "la confiance en l'Allemagne et ses entreprises" à un moment où la première économie de la zone euro traverse d'importantes difficultés.

Cette montée au capital de Commerzbank n'a en outre "aucune conséquence sur l'offre publique d'échange (OPE)" lancée par Unicredit contre Banco BPM, troisième banque italienne, selon le communiqué.

L'opération d'Unicredit sur Commerzbank ne cesse d'alimenter les spéculations sur une reprise complète de la banque allemande.

Mais ce projet s'est heurté à l'opposition du gouvernement allemand ainsi qu'à une levée de boucliers des syndicats du secteur bancaire allemand.

"La possibilité d'un accord avec Commerzbank s'est réduite, mais elle n'est pas proche de zéro", avait commenté il y a trois semaines environ Andrea Orcel, patron d'Unicredit, auprès de la presse allemande.