Les perspectives à court terme pour l'économie suisses sont toujours estimées comme "stables" par la moitié des analystes interrogés dans le cadre de l'indicateur UBS-CFA. Une large majorité d'entre eux prévoit une nouvelle baisse des taux d'intérêt.
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ATS et AWP
Aujourd’hui à 10:36, mis à jour à 10:43
L'indicateur UBS-CFA a atteint son plus bas annuel à -20 points en décembre, contre -12,4 points le mois dernier, montre l'enquête mensuelle d'UBS.
Malgré cela, l'évaluation de la situation économique actuelle est restée relativement constante par rapport au mois dernier, 86% des participants au sondage considérant la situation comme "normale". Les perspectives pour la zone euro, les Etats-Unis et la Chine sont elles légèrement plus optimistes que pour la Suisse.
Après que la Banque nationale suisse (BNS) a abaissé son taux directeur de 50 points de base le 12 décembre, une réduction plus importante que prévu, les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de taux à court et à long terme pour la Suisse.
La prévision d'une baisse des taux d'intérêt à court terme s'est ainsi encore renforcée, neuf analystes sur dix s'alignant sur ce point en décembre, (+11 points de pourcentage). La part des participants s'attendant à une baisse des taux d'intérêt à long terme a elle plus que doublé passant de 17% à 38%.
Les auteurs soulignent toutefois qu'il est important d'aborder ces résultats "avec prudence, car environ 50% des participants ont rempli le questionnaire avant la décision de la BNS".
Le mois dernier, probablement en raison de l'élection de Donald Trump, les analystes interrogés avaient relevé leurs anticipations d'inflation à court terme mais elles ont été recalibrées ce mois-ci. La part des analystes prévoyant un ralentissement de l'inflation suisse est désormais remontée à près de 46% en décembre.
En matière de croissance du PIB en Suisse et d'inflation à long terme, les participants à l'enquête ont maintenu leurs prévisions globalement inchangées. Les analystes continuent de prévoir une croissance du PIB de 1 à 2% au cours des trois à cinq prochaines années, avec une probabilité de 50%. Les risques sont cependant orientés à la baisse, car la probabilité d'une croissance inférieure à 1% est de 41%, contre seulement 9% pour une croissance supérieure à 2%.
De même, à long terme, les attentes en matière d'inflation sont fermement ancrées, les analystes attribuant à nouveau une probabilité de plus de 70% que l'inflation se situera dans la fourchette cible de la BNS (0-2%).
A la suite de révélations concernant des importations d’or kazakh et ouzbek, la Confédération admet ne pas pouvoir exclure la présence d’or russe dans ces flux, en dépit des sanctions. De quoi susciter des interrogations sur ses capacités de contrôle.
