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Économie

Royaume-Uni. Le PIB britannique progresse moins qu'estimé au 2e trimestre

Le produit intérieur brut (PIB) britannique, qu'une première estimation avait donné en hausse de 0,6% au deuxième trimestre, a finalement progressé de seulement 0,5%,. Ce chiffre révisé ternit les espoirs de croissance du gouvernement travailliste.

Les chiffres retravaillés de l'Office national des statistiques britannique refroidissent les espoirs de croissance du nouveau gouvernement travailliste. (archive)KEYSTONE/AP/KIN CHEUNG

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ATS, AWP et AFP

Aujourd’hui à 09:44

Temps de lecture : 1 min

Au premier trimestre, le PIB avait enregistré une hausse de 0,7%, après une courte récession au deuxième semestre 2023, selon les données de l'Office national des statistiques (ONS).

La croissance entre avril et juin a été tirée par les services, mais moins qu'initialement estimé, tandis que la production manufacturière et la construction ont chuté davantage que ce qui avait été d'abord mesuré, a précisé l'ONS lundi.

Le Royaume-Uni a depuis enregistré une croissance nulle en juillet, selon des chiffres publiés au début du mois. Et l'indice PMI Flash publié par S&P Global, un indicateur avancé de la croissance, indique quant à lui que la croissance a globalement faibli au troisième trimestre.

Le nouveau gouvernement travailliste, élu en juillet, a fait de la relance de la croissance sa priorité. Il compte notamment sur la création d'un "fonds souverain national", qui sera abondé de 7,3 milliards de livres (8,8 milliards d'euros) sur cinq ans, pour doper l'investissement dans le pays.

Mais il doit composer avec des finances publiques serrées: la dette publique flirte avec les 100% du PIB, conséquence notamment des aides distribuées pendant la pandémie de Covid et la crise de l'énergie, et le déficit public dérape.

Si "la croissance du PIB sera plus lente au cours du deuxième semestre de l'année(...) un ralentissement majeur ou une nouvelle récession" devraient cependant être évités par l'économie britannique, estime Paul Dales, analyste chez Capital Economist.