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Économie

La fin du «too big to fail»


11 juin 2022 à 04:01

Royaume-Uni » Les huit plus grandes banques britanniques ne sont plus «too big to fail», ou trop grosses pour faire faillite, estime hier la Banque d’Angleterre (BoE). Leurs faillites ne présenteraient plus un risque systémique pour l’économie de la Grande-Bretagne.

Dans le sillage de la crise financière, la BoE avait demandé en 2009 aux grandes banques, celles qui détiennent plus de 50 milliards de livres (plus de 60,4 milliards de francs), de partager avec elle des «testaments». Dans ces documents, les grandes banques doivent préparer la manière dont une possible faillite serait organisée.

«Les actionnaires et les investisseurs, et non le contribuable, seraient les premiers à payer» en cas de faillite, résume la BoE après avoir examiné ces testaments. «Le problème du too big to fail est dépassé», ajoute-t-elle: «l’analyse de la Banque montre que même si une grande banque britannique faisait faillite, ses clients pourraient continuer d’accéder à leurs comptes et à leurs services». «La faillite d’une grande banque restera toujours un problème complexe», nuance cependant la BoE. Les huit banques qui ont été testées sont Barclays, HSBC, Lloyds, Nationwide, NatWest, Santander, Standard Chartered et Virgin Money. ats/afp

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