Logo

Économie

Transport aérien. Easyjet monte en puissance dans le ciel helvétique en 2025

La compagnie aérienne britannique EasyJet a consolidé l’année dernière ses deux bases en Suisse, à Genève et Bâle. Avec son développement à Zurich, le renforcement de sa flotte et des recrutements, la direction se veut confiante pour 2025.

Easyjet revendique une part de marché de 26% en Suisse et pas moins de 47% à Genève. En nombre de passagers, il s’agit de 14,4 millions de voyageurs au total, dont 8,6 millions pour Cointrin (archives).KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

ATS
AWP

ATS et AWP

Aujourd’hui à 13:39, mis à jour à 14:27

Temps de lecture : 2 min

«Easyjet détient 26% de part de marché en Suisse et pas moins de 47% à Genève. En nombre de passagers, il s’agit de 14,4 millions de voyageurs au total, dont 8,6 millions pour Cointrin. Dans le monde, le groupe en compte 90 millions», a souligné vendredi devant la presse le directeur général pour la Suisse, Jean-Marc Thévenaz.

Avec 12 nouvelles routes l’année dernière, Easyjet Suisse en compte désormais plus de 160. «Depuis Genève, nous avons ouvert Bari, Djerba, Palerme et Rhodes. En 2025, nous ajoutons Oslo, Tromso, Rovaniemi, puis en mars Tbilissi, et enfin en novembre Le Caire et Marsa Alam», a-t-il énuméré. Pour Zurich, 14 routes sont actives, dont sept nouvelles dès cet été.

En termes de réservations, «nous sommes déjà en avance pour Pâques et cet été par rapport à la même période un an plus tôt», a ajouté le directeur des marchés du groupe, Thomas Haagensen. L'Eurovision, qui se déroulera à Bâle en mai prochain, a déjà permis de remplir la plupart des sièges disponibles.

Pour le programme de vacances à forfait Holidays, les deux directeurs ne donnent pas d’objectifs chiffrés, mais soulignent un positionnement qualitatif pour une compagnie à bas prix, avec des hôtels de 4 à 5 étoiles et un renforcement des outils numériques comme l’application mobile.

Perpétuelle modernisation

La flotte de 30 appareils, dont 17 sont à Genève, ne cesse de s’agrandir. «Deux autres compléteront la flotte», a annoncé le directeur général.

«Nous avons actuellement 25% d’appareils (Airbus A320) Neo et en visons 90% entre 2026 et 2029», ajoute le patron en rappelant le jeune âge des avions en vol, en moyenne de sept ans. L’objectif étant de réduire les émissions CO2, de remplacer les appareils et de retirer l’empreinte laissée, détaille-t-il.

La nécessité de moderniser l’espace aérien européen est une nécessité, selon M. Haagensen. «Cela ferait 10% de CO2 en moins, soit l’équivalent de notre émission totale. Mais avec la guerre en Ukraine, le ciel européen s’est considérablement rétréci. Nous travaillons avec Eurocontrol et les gros centres pour adapter nos horaires», explique-t-il.

Des horaires qui d’ailleurs se sont aussi resserrés sur le tarmac de Cointrin avec un quota de décollage à ne pas dépasser après 22h00 moyennant une amende de 20’000 francs. Pour l’heure, les tests de réduction de bruit opérés depuis trois ans n’ont pas eu de répercussions financières sur la société, ajoutent les directeurs. «Le nombre de créneaux que possède Easyjet permet de s’adapter aux différents aéroports de départ ou d’arrivée et de ne compter que 1% d’annulation des vols.»

Concernant le recrutement, le directeur général a annoncé 30 nouveaux pilotes et 60 membres du personnel de cabine en 2025. Easyjet Suisse compte dans ses rangs 1120 employés, pour deux tiers à Genève et un tiers à Bâle.

EasyJet Suisse a célébré ses 25 ans d’existence en 2024, sa maison-mère britannique fêtera ses 30 ans cette année.