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Insolite. Des lynx "illégalement relâchés" en Ecosse

Deux lynx ont été capturés vendredi soir dans un parc national des Highlands, en Ecosse, après avoir été "illégalement relâchés" dans la région, a annoncé une organisation de conservation de la faune. Deux autres de ces félins avaient déjà été attrapés la veille.

Des caméras et des drones ont été utilisés pour retrouver et capturer les lynx relâchés dans le parc national de Cairngorms.KEYSTONE/AP

ATS
AFP

ATS et AFP

10 janvier 2025 à 23:44, mis à jour à 23:53

Temps de lecture : 2 min

Aperçus vendredi en début de matinée dans le parc national de Cairngorms (nord-est), ces deux lynx ont été "capturés en toute sécurité", a déclaré Helen Senn, une responsable de la société zoologique royale d'Ecosse (RZSS).

Ces animaux, qui "semblent en bonne santé", ont été récupérés par une équipe composée de rangers et d'agents de police, au coeur du parc vers 18h30 vendredi, là où deux autres lynx boréals avaient déjà été capturés jeudi.

Il s'agit, selon l'organisation écossaise, d'une "libération illégale", "hautement irresponsable, car il est très probable que ces [animaux] n'auraient pas survécu dans la nature par manque de préparation".

Pièges, caméras et drones

Des pièges avaient été placés dans le parc pour les capturer "en toute sécurité et sans cruauté", avec l'aide de drones et de caméras de surveillance pour détecter ces animaux dans des conditions hivernales difficiles.

Un dispositif similaire avait été déployé l'an dernier pour mettre fin à la cavale médiatisée d'un macaque japonais, échappé dans le même parc.

Ces deux lynx, qui font à peu près la taille d'un labrador et chassent principalement la nuit, ont été placés au parc zoologique Highland Wildlife. Ils rejoindront ensuite les autres deux félins déjà capturés au zoo d'Edimbourg, où ils passeront une trentaine de jours en quarantaine et subiront des examens.

Certains groupes britanniques de conservation voudraient que le lynx soit réintroduit au Royaume-Uni, après son extinction il y a 500 à 1000 ans. The Mammal Society, qui en fait partie, a toutefois condamné les "libérations illégales, qui sont irresponsables et ne constituent pas une solution".