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Scènes

Nuithonie. Sylviane Tille met en scène une amitié improbable au-delà des générations

Après plusieurs pièces destinées aux petits enfants («L’Œuf») ou aux plus grands («Amélie Mélo, Sans peur, ni pleurs!»), Sylviane Tille aborde les rivages de l’adolescence dans «Paule et Luce»

Céline Cesa incarne Luce et Lylou-Mélodie Guiselin joue le rôle de Paule. © Sylvain Chabloz

Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

20 septembre 2023 à 15:30

Temps de lecture : 1 min

Nuithonie » La metteuse en scène, qui s’illustre dans le théâtre jeune public et qui a fait des merveilles avec les visages masqués depuis les Contes abracadabrants et Monsieur Kipu, laisse tomber le masque. Impossible d’être seulement léger et inoffensif quand on s’adresse à des adolescents, mais Paule et Luce s’annonce d’une veine théâtrale tout de même ludique dans le jeu, et fondamentalement positive dans son propos, comme Sylviane Tille elle-même. La première de cette nouvelle création de la compagnie de l’Efrangeté a lieu mercredi 27 septembre à Nuithonie.

Pourquoi avoir adapté le roman A quoi rêvent les étoiles de Manon Fargetton?

Sylviane Tille: Dans ce roman choral, il y a cinq personnages principaux. Nous faisons un gros plan sur deux d’entre eux. Ce qui m’a touchée, c’est la relation entre Paule l’adolescente et Luce la vieille dame, qui sont à des stades de vie différents mais qui se font écho. Elles vivent la même chose, une certaine lassitude, un isolement social. La vieille dame parce qu’elle a eu une vie très pleine, elle a été l’une des premières aviatrices, elle a connu le grand amour avec son homme, Lucien, qui est décédé. Depuis, elle n’a plus le goût de vivre, chaque geste devient une corvée.

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