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Danse. La relève de la danse fribourgeoise en lumière

La plate-forme d’encouragement à la création C-ré-action invite à découvrir douze pièces courtes ce week-end à l’aula du Collège Gambach, à Fribourg.

Les pièces durent chacune quelques minutes pour former un spectacle d’une heure vingt environ. Ici un ensemble qui s’est produit lors de l’édition 2021. © Laurence Curty

Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

7 février 2024 à 02:05

Temps de lecture : 1 min

La relève de la danse fribourgeoise est en lumière cette fin de semaine. La huitième édition de la plate-forme bisannuelle C-ré-action a lieu samedi et dimanche à Fribourg, à l’aula du Collège de Gambach. En alternance avec la plate-forme professionnelle InciDanse, C-ré-action est aussi portée par la faîtière Action-Danse Fribourg, qui représente les danseurs, compagnies et écoles de danse du canton.

L’un des engagements d’Action-Danse, rapporte Eugénie Fasel, membre du comité de l’association et actuellement coresponsable de l’organisation de C-ré-action avec Nathalie Favre-Pandur, est l’encouragement à la création. Une telle formule d’encouragement à la création a eu lieu à intervalles réguliers depuis 1997 mais, sous la forme actuelle, la plate-forme existe depuis 2009. L’édition 2024 est la huitième. Elle offre ainsi un plateau et des moyens techniques aux jeunes chorégraphes fribourgeois: certaines et certains sont en formation pré ou professionnelle, d’autres sont des amateures et amateurs, élèves des écoles de danse du canton, et ont déjà une pratique poussée.

Cette année, ils présentent onze propositions personnelles, solos, duos et ensembles de trois à neuf interprètes. Une douzième pièce est produite par un groupe de danse folklorique ukrainienne: le groupe réunit des femmes et jeunes filles d’Ukraine réfugiées dans le canton de Fribourg et leur offre tout au long de l’année des cours et des possibilités de répéter. «Le groupe sort un peu du cadre de C-ré-action mais il a envie de montrer son travail, de participer à cette créativité fribourgeoise qui s’exprime par la danse», motive Eugénie Fasel.

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