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Scènes

Da Motus!, comme un couronnement

Critique


Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

1 octobre 2020 à 17:57

Dehors, dedans, entre nature et béton, mouvements organiques et caractère très graphique des images, liberté et contrainte: mardi soir, la première de Codanse Fri-20, la nouvelle création de la compagnie Da Motus!, a cultivé avec sensibilité et bonheur les contrastes et les oppositions. Puis à l’arrivée de la déambulation, la porte de chargement se lève et redescend en grinçant, c’est le public qui se retrouve «enfermé» sur la grande scène de Nuithonie, jusqu’à un final simplement génial.

Ce final, c’est comme un aboutissement, un accomplissement en forme de point d’orgue. Ou plutôt un adieu en beauté, le duo de chorégraphes Brigitte Meuwly et Antonio Bühler ayant décidé de faire toute la place à la relève. Ce final, c’est le lieu d’une communion, d’un partage, c’est un sens de l’humour qu’on a toujours beaucoup aimé retrouver dans les créations de Da Motus! Mais c’est aussi une énergie particulière, un sens du rythme juste, des bonnes proportions, et une qualité de geste que la compagnie a travaillée en 33 ans de danse. On y retrouve les lignes claires, la précision, et cette dépersonnalisation des danseurs qui est chère aux chorégraphes et qui sert la force du mouvement. On n’en révélera pas davantage, tellement ce final à 14 danseuses et danseurs arrive comme un couronnement.

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