Nous avions laissé White Dune alors que le groupe fribourgeois allait vernir son premier album. La formation réunissant dix musiciens évoluait alors dans un monde aux sonorités majoritairement funk et avait un message politique et de célébration à faire passer. Mais cette «Dune blanche» ne pouvait rester statique. Elle devait ouvrir de nouvelles plages sonores, d’autant plus qu’elle avait composé ses titres il y a cinq. Dans l’intervalle, elle a aussi acquis de la bouteille (qu’elle n’a pas jetée à la mer), en tournant dans les salles et dans les festivals du canton. Au final, le temps et la vie ont forcément modelé la musique de ce combo qui n’allait pas s’ensabler dans une routine.