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Art Lyrique

«Le Chat botté» de l’Opéra des champs toutes griffes dehors

Deux semaines avant la première, Le Chat botté est peaufiné en répétitions. Reportage

Outre le cyclo et les lumières installées sur la structure métallique du décor, Le Chat botté utilise aussi des projecteurs traditionnels, principalement latéraux. Photo de répétition.

 Elisabeth Haas

Elisabeth Haas

27 avril 2022 à 17:28

Temps de lecture : 1 min

Art lyrique (9) » Pendant une année, La Liberté a suivi la création d’une nouvelle œuvre, Le Chat botté, par l’Opéra des champs. Neuvième épisode.

C’est l’instant de vérité. La dernière ligne droite. Ou le dernier coup de chaud avant le lever de rideau. Deux semaines avant les représentations publiques du Chat botté, les répétitions sont denses et les journées longues sur le plateau de la Salle CO2, à La Tour-de-Trême. Et pas seulement parce qu’on n’y voit pas la lumière du soleil. Entre les réglages techniques à fignoler, les placements à ajuster, la ligne musicale à ne pas oublier, il faut que le puzzle lumières-musique-jeu s’emboîte parfaitement.

 

 

Vendredi, les solistes sont encore accompagnés au piano par Florent Lattuga. Le chef d’orchestre, Olivier Murith, donne les entrées aux chanteurs, en attendant l’arrivée des instrumentistes. On devine ces instants fébriles, mais l’atmosphère est respectueuse et, en coulisses, alors que Carole Fritschi, membre du comité de l’Opéra des champs, a cuisiné un gratin de pâtes pour toute l’équipe artistique, il y a même de la joie dans l’air. Le metteur en scène, Jérôme Maradan, qui va et vient entre la scène et la table de régie pour commenter, corriger, améliorer, ne laisse en tout cas pas transparaître sa fatigue et sa tension intérieure.

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