La Landwehr a réussi sa traversée de Paris
La formation fribourgeoise a créé toute une ambiance sur la scène d’Equilibre avec un programme mettant à l’honneur la capitale française. Toute une ambiance.
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10 décembre 2023 à 13:25
Critique » Un grand bain de nostalgie! La Landwehr a sorti ses sourdines, soigné son swing élégant et accueilli la gouaille d’Anaïs Hess et de Yann Pugin pour faire revivre un Paris fantasmé et idéalisé lors de son concert de gala du week-end. Vendredi soir, même le conseiller fédéral Guy Parmelin, invité par le président de l’orchestre, Pierre-André Page, devait être sous le charme des évocations musicales et littéraires de la capitale française interprétées par la chanteuse et le comédien.
Sur le plateau d’Equilibre, à Fribourg, des loupiotes illuminent les lutrins, des ampoules foraines et des éclairages crépusculaires posent une ambiance feutrée et nocturne. Anaïs Hess entre en scène sur la mélodie d’I love Paris d’une voix jazz affirmée mais encore légère. Elle donne tantôt la réplique à Yann Pugin, tandis que le comédien lui aussi interprète des chansons. J’ai deux amours, chante-t-elle, entre une vue sur le Moulin Rouge et une projection de la tour Eiffel, tandis que la Seine «se la coule douce, elle n’a pas de souci» et que l’évocation de ses ponts appelle le titre Sous les ponts de Paris. L’orchestre danse langoureusement à trois temps en attendant de se balader sur les Champs-Elysées de Joe Dassin. Enfin Paris s’éveille à cinq heures du matin avec Dutronc. Un dernier swing résonne encore quand se lève le jour – J’aime Paris au mois de mai d’Aznavour.
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