Festival. Kilbi, entre tempêtes et accalmies

Si l’on en croit les témoignages de celles et ceux qui ont eu le bonheur de participer au festival de Woodstock en 1969, la météo était géniale. Parce qu’elle était contrariée et donc contrastée: lorsqu’il faisait trop chaud, un orage éclatait, et la pluie tombait abondamment pour rafraîchir la foule. Sans présager des intentions d’une météo actuellement indécise, les contrastes seront cette année au menu de l’édition du festival Kilbi, qui débute ce jeudi, à Guin, sur la prairie qui borde le club Bad Bonn. Qu’il pleuve ou que l’astre solaire cogne tel un forgeron ayant forcé sur les amphétamines, la manifestation sera, selon le programmateur en chef Daniel Fontana, «intense, radicale, bruyante, avec beaucoup de beats et de nouveautés, mais aussi de belles mélodies et de l’indie pop pour alléger le tout».