La Concordia. Jean-Claude Kolly, l’équilibre et la transparence
Le chef d’orchestre aura dirigé La Concordia durant trente ans. Interview, en attendant deux concerts samedi et dimanche à Equilibre.
Partager
31 janvier 2024 à 02:05
Jean-Claude Kolly quittera La Concordia en fin d’année, après 30 ans de direction. Le chiffre rond était symboliquement fort pour lui. Il laissera donc à un autre chef le soin de mener l’orchestre d’harmonie à la fête cantonale de 2025 et à la fédérale de 2026. En attendant, l’ensemble donnera deux concerts de gala cette fin de semaine à Fribourg. Tandis que Jean-Claude Kolly fera ses adieux publics début décembre. Interview.
En 1993, vous dirigiez La Gérinia de Marly et le Brass Band Fribourg. Qu’est-ce que cela représentait pour vous de reprendre La Concordia?
Jean-Claude Kolly: C’était un grand défi. L’ensemble avait déjà commencé son virage vers l’orchestre d’harmonie, mais ce n’était pas terminé. Il fallait avoir le courage et la persévérance de négocier et d’argumenter pour modifier l’instrumentation. Dans ces années-là, il y a aussi eu un gros tournant dans le répertoire: à chaque fête fédérale, il y a une évolution du style et de la difficulté des pièces. Il fallait être au point. A titre personnel, j’avais déjà dirigé un ensemble de pointe, mais ce qui était nouveau pour moi, c’était le nombre de musiciens (une septantaine, ndlr): il faut une autre énergie pour conduire les répétitions.
Sur quelle instrumentation avez-vous travaillé?
Il n’y avait pas la bonne proportion cuivres/bois. Il a fallu rétablir l’équilibre. Et amener les couleurs des instruments dits rares, hautbois, basson, clarinette basse, clarinette contrebasse.
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus