Premier roman. L’homme qui tenait son imagination au bout d’une laisse
Ce premier roman du Sédunois Patrik Chabbey dissimule derrière sa légèreté incongrue une ode aux vertus salutaires de l’imagination.
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Au bout d’une laisse qui pendouille étrangement dans le vide, un homme promène son chien, que personne ne voit sinon lui. Jacques est le gardien du cimetière des Lilas, dont les résidents que personne ne vient fleurir ressuscitent sous sa plume, dans la chronique d’une bourgade rêvée où chacun serait heureux. Un soir d’hiver, alors qu’il quitte ses chers morts pour une promenade avec Bruno, son berger bâtard et fantôme, le gardien tombe sur une jeune femme assoupie, bientôt congelée dans l’abribus où elle décuve. Entre cet homme anachronique, anachorète presque, et cette jeune bachelière sans repères, une singulière relation d’amitié se noue, où la fiction offre un rempart à l’âpreté du monde contemporain.