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Corinne Desarzens. A cheval autour du globe (oculaire)

La myopie aussi est un art de voir. Dans Le petit cheval tatar, l’écrivaine vaudoise propose une formidable cavalcade, à la fois documentaire et poétique, dans les lisières du champ de vision.

«Est-ce qu’à travers ma rétine gauche, on peut voir le fond de la mer?»Alain Wicht

Thierry Raboud

Thierry Raboud

Aujourd’hui à 10:00, mis à jour à 11:03

Temps de lecture : 3 min

En peinture, le divisionnisme consiste à juxtaposer de petites taches de couleurs pures, que l’œil en s’éloignant mélange jusqu’à recomposer un tableau vibrant de lumière. Si le procédé pictural avait une déclinaison littéraire, sa plus digne représentante serait assurément Corinne Desarzens. Sa prose? Une démangeaison d’éclats, un fourmillement d’étincelles.


  • Corinne Desarzens, Le petit cheval tatar, Ed. La Baconnière, 158 pp.