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Cinéma. Sauvages, une fable écolo techniquement irréprochable mais qui manque de punch

Après Ma vie de Courgette, le cinéaste suisse Claude Barras revient avec Sauvages, un long-métrage d’animation qui raconte la lutte pour la sauvegarde des forêts à Bornéo.

Une fille rebelle et un petit orang-outan se lancent dans un combat pour sauvegarder la forêt.Frenetic

Olivier Wyser

Olivier Wyser

15 octobre 2024 à 00:00

Temps de lecture : 2 min

«La terre ne nous appartient pas, nous l’empruntons à nos enfants.» C’est par cette citation éculée – attribuée à Sitting Bull et à Antoine de Saint-Exupéry – que s’ouvre le nouveau long-métrage d’animation du réalisateur valaisan Claude Barras (Ma vie de Courgette). Sauvages est un conte écologiste et écologique, une fable qui prend pour décor les ravages de la déforestation à Bornéo. Tourné en animation en volumes (stop motion), ce film a pour héroïne une petite fille qui ne mâche pas ses mots. D’un côté de la rivière, la grande ville moderne. De l’autre, un petit village. L’histoire oppose ainsi de manière manichéenne ceux qui surexploitent la forêt et ses ressources naturelles à ceux qui y vivent. Un schéma qui, à défaut d’être original, fonctionne toujours au cinéma.