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Écrans

Cinéma. En fanfare, un film populaire dans le sens le plus noble du terme

Le réalisateur Emmanuel Courcol parvient à réconcilier la grande musique orchestrale et celle des fanfares et réussit son pari: faire rire avec un sujet grave tout en donnant au spectateur beaucoup de plaisir. Le film fait le choix d’unir plutôt que de diviser et cette approche positive fait un bien fou. Du cinéma honnête dont on ressort avec la banane.

Pierre Lottin (à g.) et Benjamin Lavernhe: deux univers opposés mais une même passion.Filmcoopi

Olivier Wyser

Olivier Wyser

Aujourd’hui à 00:00

Temps de lecture : 2 min

Thibault Desormeaux (Benjamin Lavernhe) est un chef d’orchestre superstar, bien né et à qui tout sourit. Mais alors qu’il est en pleine répétition avec son orchestre, il s’écroule inexplicablement. La sentence est implacable: une leucémie. Lorsque sa sœur fait un test afin de savoir si elle est compatible pour une greffe de moelle, l’univers de Thibaut vacille définitivement. En effet il apprend qu’il a été adopté. Il retrouve ainsi un jeune frère dont il ignorait l’existence jusqu’ici, Jimmy (Pierre Lottin), cuisinier dans une cantine.