Cinéma. Diamant brut, dans les friches absurdes de la télé-réalité
Le premier long-métrage d’Agathe Riedinger plonge dans les arcanes de la télé-réalité. Le film suit le parcours d’une jeune femme obsédée par l’idée d’intégrer l’un de ces programmes, synonyme d’ascension sociale.
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Etienne Rey
19 novembre 2024 à 10:30, mis à jour à 16:40
Pour son premier long, en compétition à Cannes l’année dernière, Agathe Riedinger adapte son propre court-métrage J’attends Jupiter et poursuit ses réflexions sur la télé-réalité et ses répercussions absurdes. Avec le même personnage principal, traitant des mêmes thématiques et se nourrissant de ses deux mêmes passions avouées, Diamant brut célèbre donc en premier lieu ces «cocottes» de la Belle Epoque, ces femmes souvent nées misérables et devenues, par leurs charmes et leur pugnacité, de richissimes courtisanes. Puis vient la télé-réalité, que l’auteur revendique comme un sujet d’étude passionnant…