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«Flee». dans les griffes des talibans

Documentaire d’animation, Flee raconte la fuite de l’Afghan Amin, aujourd’hui Danois

Amin vit aujourd’hui au Danemark mais il est né en Afghanistan, pays qu’il a dû fuir.

 Olivier Wyser

Olivier Wyser

23 août 2022 à 15:27

Temps de lecture : 1 min

Flee » Depuis le succès de Valse avec Bachir d’Ari Folman, en 2008, le cinéma d’animation se met de plus en plus souvent au service du documentaire. Et régulièrement avec bonheur! Nouvel exemple avec Flee, du Danois Jonas Poher Rasmussen, qui suit les traces d’autres réussites récentes telles que Chris the Swiss d’Anja Kofmel ou Les Hirondelles de Kaboul, de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec.

Amin vit au Danemark, avec son compagnon. Il raconte son parcours de vie à un journaliste… Et quel périple! Après avoir passé son enfance à Kaboul, dans les années 1980, lui et sa famille fuient le pays en proie à la guerre civile. Amin raconte les talibans, l’exil, les années dans la clandestinité en Russie et enfin l’arrivée en Scandinavie, où il vit désormais.

La fuite pour survivre

Tout commence dans les rues de Kaboul, ville encore sous protection américaine. Le jeune Amin coule des jours insouciants et recouvre les murs de sa chambre de posters de Jean-Claude Van Damme tout en écoutant les derniers tubes à la mode. Mais le garçon se sent différent, notamment dans son rapport au corps des hommes. Une homosexualité difficile à exprimer puisque aucun mot n’existe dans sa langue et encore plus impossible à vivre… Puis, son père est arrêté. Sans comprendre ce qui se passe, le fils sait qu’il ne reverra jamais son papa. La fuite devient le seul moyen de survie pour la famille.

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