Cinéma. Anora, c’est une romance d’aujourd’hui
Palme d’or à Cannes, Anora de Sean Baker est une sorte de Pretty Woman contemporain. Un drame puissant aux allures de comédie romantique mû par une énergie contagieuse.
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29 octobre 2024 à 00:00, mis à jour à 08:01
C’est comme si Cendrillon avait troqué ses pantoufles de vair contre une paire de talons aiguilles. Anora Mikheeva (Mikey Madison) est une jeune strip-teaseuse vivant à Brighton Beach dans le quartier de Brooklyn, à New York. Bien que matérialiste et avide d’argent, elle n’est pas satisfaite de sa vie et cherche à s’en échapper. Comme la jeune femme, d’origine ouzbèke, est la seule strip-teaseuse de son club chic de Manhattan à parler le russe, on lui présente un jour Ivan Zakharov (Mark Eydelshteyn), fils d’un richissime oligarque. Immature, le jeune homme mène une vie dissolue, préférant les banquettes confortables des boîtes de nuit aux bancs de l’université.