Science-fiction. A Yverdon, un nouveau chapitre vers l’ailleurs

Après le départ de son précédent directeur, la Maison d’Ailleurs revoit ses ambitions et réveille ses collections pour ouvrir de nouveaux horizons. Visite.

City on Venus, illustration de Frank R. Paul parue au dos du magazine Amazing Stories en janvier 1941.Coll. Maison d’Ailleurs

Thierry Raboud

Aujourd’hui à 15:23

Temps de lecture : 3 min

Dans la boutique à l’entrée, un masque Dark Vador est bradé: 50% de rabais. On solde le passé récent, dans ce conservatoire des futurs. La Maison d’Ailleurs s’ouvre à de nouveaux horizons après le départ séismatique du précédent directeur Marc Atallah, dont il se dit poliment à Yverdon que la dernière exposition, une immersion dans le virtuel, «n’a pas trouvé son public». Depuis, de cette ancienne prison transformée en cabinet de curiosités fictionnelles, les fenêtres ont été ouvertes, les cimaises rafraîchies, les ambitions revues.