Corée du Sud. Crash de Muan: les dernières minutes pas dans les boîtes noires
Les boîtes noires du Boeing de Jeju Air, qui s'est écrasé en décembre à Muan, en Corée du Sud, ont cessé d'enregistrer quatre minutes avant l'accident qui a tué 179 de ses 181 occupants. Après s'être posé sur le ventre, l'avion avait percuté un mur et s'était embrasé.
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ATS et AFP
Aujourd’hui à 06:47, mis à jour à 06:57
"L'analyse a révélé que l'enregistreur vocal du cockpit (CVR) et l'enregistreur des données de vol (FDR) n'enregistraient pas durant les quatre minutes précédant la collision de l'avion" avec le mur en béton qui se trouvait en bout de piste , a indiqué samedi le ministère sud-coréen des transports dans un communiqué.
Le Boeing 737-800 de la compagnie low-cost sud-coréenne Jeju Air, en provenance de Bangkok, avait atterri sur le ventre à l'aéroport de Muan, quelques secondes avant de se fracasser contre un localisateur, un outil d'aide à la navigation installé ici sur une butte renforcée au béton. L'appareil s'était enflammé après le choc contre le mur.
Au total, 179 passagers sont morts, seuls une hôtesse et un steward ayant survécu à cette catastrophe, la pire survenue en Corée du Sud.
Choc avec des oiseaux
Les autorités ont prévu "d'enquêter sur la cause de la perte de données", précise le communiqué, alors que des investigations conjointes entre experts sud-coréens et américains, dont de Boeing, ont été lancées après le drame.
Les pistes évoquées jusque-là pour expliquer l'accident meurtrier du vol Jeju Air 2216 sont une collision avec des oiseaux, un dysfonctionnement du train d'atterrissage et la présence de cet obstacle percuté par l'avion.
Le pilote avait envoyé un message d'alerte concernant un choc avec des oiseaux avant d'annuler sa première tentative d'atterrissage. A son deuxième essai, le train n'était pas sorti.