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Le mot de la fin

Chronique. Tous éblouis par la Suisse, sauf lui


Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

17 janvier 2024 à 00:25

Temps de lecture : 1 min

Sale gosse! L’adolescent en moi me gâche la vie. Ah! si, je le dis: ce gamin a bien des fantaisies de son âge. Tenez, il rêve d’une Suisse qui aurait une politique étrangère. L’adulte en moi est accablé: mais qui m’a fichu un gosse pareil? Il faut avoir reçu le puck pour s’intéresser à l’international!

Bon, le gamin a une excuse: c’est un enfant du siècle dernier. On ne coupait alors pas à la géographie, à l’histoire, à la politique, et le monde ne se réduisait pas à notre monde. Est-ce une raison pour délirer? A l’adolescent en moi, je le répète: il est fini le temps où la Suisse pouvait jouer de sa neutralité et de son caractère non aligné grâce à diverses configurations.

Le gamin ne veut rien savoir. Roulez tambours et fouette cocher, il rêve d’une politique étrangère helvétique! Il parle d’une Suisse audacieuse, altruiste, soucieuse d’équilibre, apte à entendre sa petite musique dans le concert des nations. Une Suisse affirmant ses talents dans des emplois délaissés mais vitaux, par exemple créateur de dialogues et d’empathie.

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