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Le mot de la fin

Chronique. Pas de chance, l’usine doit fermer

Une usine qui ferme quelque part, c’est toujours bien plus qu’une fermeture d’usine.

Des ouvriers de Stahl Gerlafingen, durant les grandes heures de l’aciérie soleuroise.
Keystone

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

30 octobre 2024 à 19:56

Temps de lecture : 3 min

Des ouvriers et une usine, où ça? Dans le canton de Soleure, Stahl Gerlafingen compte environ 540 employés. C’est une de nos deux dernières aciéries et la plus grande entreprise de recyclage de Suisse. Licenciements, avenir menacé: on ferme ou on attend? Après ceux de Vetropack à Saint-Prex, au printemps, le pays découvre les malheurs des métallos de Gerlafingen. Il s’en attriste. Ou s’en étonne: ah bon, dans notre désert industriel, il y a encore des usines?