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Le mot de la fin

Chronique. Navré, il n’y a pas de mode d’emploi


Michaël Perruchoud

Michaël Perruchoud

5 février 2024 à 02:05

Temps de lecture : 1 min

La question, je dois avouer qu’on me l’a servie en bouquet: «Dis, Michaël, comment on se comporte avec un petit trisomique?» Je n’ai aucune expertise en la matière. Les trisomiques, pourtant, j’en ai fréquenté un peu plus que la moyenne de la population. Parce qu’il y en avait un à la maison quand j’étais enfant. On parle de mon frère cadet.

Mais voilà, il s’agit justement de mon frère. Quand il me gonflait parce qu’il me piquait mes petites voitures ou accaparait l’attention de mes parents, c’était d’abord parce qu’il était mon frère. Son handicap jouait aussi, un peu, il serait absurde de dire le contraire, l’équilibre de notre famille en était modifié. Mais dans quelle direction, dans quelle proportion, je ne le sais pas vraiment.

Je n’ai qu’un frère et qu’une enfance. Qui suis-je d’ailleurs pour tirer de mon expérience des vérités universelles? Au mieux, j’ai des impressions et je ne sais pas toujours ce qu’elles valent.

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