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Le mot de la fin

Chronique. Les petits défauts bien cachés

Il fallait poser la guitare et tout mettre sur la table… © Jacek Dylag/Unsplash

Michaël Perruchoud

Michaël Perruchoud

2 mars 2024 à 02:05

Temps de lecture : 1 min

Avec Sébastien, on est copains bien mieux que cochons. Des vrais, des solides, des complices, qui se comprennent d’une mimique ou d’un regard. Depuis vingt ans, on ne compte plus nos soirées, comme nos projets artistiques en commun.

Bon, soyons honnêtes, ce n’est pas venu tout de suite. Entre un Québécois taiseux et un Valaisan volubile, il fallait du temps pour s’apprivoiser. Les premiers mois, nous nous cherchions un peu, nous slalomions dans les non-dits. Mais comme nous avons vite senti que nous avions envie de travailler ensemble, de partager nos univers, il nous fallait poser la guitare et tout mettre sur la table, évoquer nos rêves, notre passé, deviner l’autre jusqu’à le connaître assez intimement.

D’accord, il ne savait pas que je m’étais cassé le tibia à huit ans, que j’étais fan du biathlète Ole Einar Bjoerndalen et que je collectionnais les boulons, mais pour le reste, promis, je lui avais presque tout raconté. Nous étions au clair.

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