Logo

Le mot de la fin

Chronique. les cadeaux de Noël, plus c’est gros, plus c’est beau! Vraiment?

Quand on est enfant, ce sont souvent les gros cadeaux de Noël qui remportent notre enthousiasme. Avec l'âge, selon notre chroniqueur Marc Aebischer, la tendance s'inverse.

Les enfants l’apprennent en grandissant: en matière de cadeaux, ce n’est pas la taille qui compte. © Ben White/Unsplash

Marc Aebischer

Marc Aebischer

13 décembre 2023 à 11:55

Temps de lecture : 1 min

Quand on est tout petit, Noël est une fête foraine et les cadeaux sont des carrousels qui font tourner la tête. On scrute le périmètre du sapin, sa pupille soumise à une seule loi: le plus gros est toujours le plus beau! On fantasme sur une kitchenette rutilante avec une tête de dragon sur la porte du four et un ours blanc dans le frigo. A 5 ans, on veut tous être Etchebest même si plus tard on ne devient qu’un cauchemar en cuisine.

On rêve d’une panoplie de Spider-Man avec tous les gratte-ciel de New York à escalader. A cet âge-là, on croit que l’Empire State Building peut passer dans la cheminée. On veut l’Airbus A380 de Barbie, Poudlard en Lego ou le village entier des schtroumpfs avec une peluche géante de Gargamel. On tâte discrètement les emballages quand ses parents sont hors d’atteinte; peut-être pourra-t-on sonder la mollesse d’un pneu de vélo ou les poignées saillantes d’un baby-foot. On rêve grand et c’est clairement la taille qui compte.

Toujours plus petits

Puis, plus on avance dans la vie, plus cette vérité s’inverse. Les présents tiennent dans une pochette ou une petite boîte: une montre connectée, un smartphone, un bon pour des bains thermaux, un bijou ou quelques billets… Quand on est adulte, un cadeau volumineux est souvent douteux. En déchirant le papier, on craint de découvrir un souffleur de feuilles, un yucca en caoutchouc ou un arrosoir aux couleurs de Fribourg-Gottéron avec le pommeau dédicacé par Julien Sprunger. Les cadeaux plus petits nous rassurent.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique

Le mot de la fin

Chronique. Le dilemme du débardeur «semi-sale»

Elle n’est pas vraiment sale. Ni tout à fait propre. Pas assez portée pour passer à la machine, trop pour retourner dans l’armoire. Vous ne l’avez mise qu’une fois, cette chemise d’été, elle ne sent pas exactement bon, ni franchement mauvais, elle n’es...