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Le mot de la fin

Chronique. Les bancs publics nagent à contre-courant

Gratuits, inutiles, sans rendement, les bancs publics font un pied de nez à notre système.Olesya Grichina/Unsplash

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

19 juin 2024 à 11:17

Temps de lecture : 3 min

On peut y faire beaucoup de choses. Ecrire un SMS, manger une glace, une pomme, un sandwich, s’étouffer avec le concombre au milieu, on peut attendre, bronzer, on peut pleurer. Sourire. Fermer les yeux. Préparer des mots de rupture, s’asseoir au fond de soi. On peut aussi ne rien faire. Et c’est ce que les gens font le plus souvent sur ce banc.