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Le mot de la fin

Chronique. Le mauvais esprit n’est pas gentil

Charles du temps où il était prince d’un royaume où ça rigolait encore.
Keystone

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

28 août 2024 à 21:40

Temps de lecture : 3 min

Dans ce millénaire, l’insolence se perd. Sous nos cieux, c’est dire, même les Britanniques ont baissé pavillon. Le second degré n’est plus leur tasse de thé et, vu le piteux état du royaume, leur roi lui-même a abdiqué. C’est ainsi: nous ne sommes plus à l’époque où le mauvais esprit était un des beaux-arts, un signe de civilisation, un sport digne de l’escrime. L’art de la repartie a fait son temps. Même si un basketteur vient de me démontrer le contraire…