4 avril 2024 à 11:19
Temps de lecture : 3 min
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La file s’étend à perte de vue sur le trottoir. Au bout, c’est la cohue, les gens se bousculent, téléphone vissé à la paume, resserrant au maximum l’angle de vue pour éviter ce bout de chemise hawaïenne qui consulte ses mails à l’angle de la tour de Belém, à Lisbonne. Comme eux, je finirai par effacer un à un les clichés à contre-jour du monastère des Hiéronymites, cette vue pleine de pixels et de touristes allemands sur le Tage et cette photo mal cadrée d’une vitrine de pasteis de nata.