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Le mot de la fin

Le mot de la fin. Il l’aurait bien mérité, cet Oscar!

Un barrage de police à l’heure où l’éthylotest fait des ravages, de belles sueurs froides en vue. © Keystone

Michaël Perruchoud

Michaël Perruchoud

17 janvier 2024 à 15:20

Temps de lecture : 1 min

L’erreur, la faute, la boulette. A dix-huit ans, on aurait pu dire qu’on ne l’avait pas vu venir, mais à 30 balais passés, aucune excuse. On avait merdé, voilà tout. J’étais allé chez Maik pour travailler au mixage d’un morceau qui nous donnait du fil à retordre. Et la soirée avait filé alors que nous tentions de renforcer la ligne de basse, de faire sonner la caisse claire. Nous avions oublié l’heure et mon bus était parti sans moi.

Maik a proposé de me ramener. Je pense qu’il avait pourtant fait le même calcul que moi. Et qu’il était arrivé à l’invariable résultat: il y avait deux bières de trop. J’ai protesté un peu, mais pas trop, il m’a dit qu’on n’allait pas faire d’histoires pour, quoi, cinq kilomètres, et il s’était saisi de son manteau et de ses clés. L’erreur, la faute, la boulette. Faut être très con pour boire et prendre le volant. On a vraiment été très cons, ce soir-là.

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