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Le mot de la fin

Chronique. Goliath est un géant bien à plaindre

Le géant a pour lui son glaive et sa ferraille, mais c’est souvent trop peu. © DR

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

8 janvier 2024 à 08:45

Temps de lecture : 1 min

Israël se voit en David. Pour beaucoup, il est Goliath. Le faible est devenu le fort: cela se disait déjà au lendemain de la guerre des Six Jours, où le David hébreu n’avait fait qu’une bouchée du Goliath arabe. Aujourd’hui, on ne relève guère ce mythe historique inversé. Certaines banalités ne sont plus bonnes à dire.

David s’est transformé en Goliath. Dur à admettre pour lui, dont le petit Etat était à l’origine cerné par des voisins hostiles et en surnombre. Etre un Goliath, c’est surtout s’exposer à plus petit que soi et donc à une déroute. Placez ce géant devant un autre colosse, il aura une chance de vaincre. Opposez-le à des bergers, des paysans ou des francs-tireurs, il risquera d’y laisser ses os.

Alexandre le Grand et sa troupe écrasent l’armée de Darius quatre ou cinq fois plus nombreuse. Le petit qui terrasse le géant, cela s’est vu aussi dans l’histoire récente. Cuba, Vietnam ou Afghanistan, des armées sont tombées devant des partisans dépenaillés.

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