Chronique. Finissons-en avec la «kévinophobie»
Ringardisé aussi vite qu’il s’est popularisé, le prénom Kévin est aujourd’hui très stigmatisé. Innocentes en apparence, nos moqueries le sont-elles vraiment?
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Temps de lecture : 3 min
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Il est la risée du web. Le souffre-douleur des humoristes. Il était, à l’aube du XXIe siècle, le cauchemar des enseignants, qui en comptaient une bonne douzaine par classe. Evidemment, c’est facile de s’en prendre à lui, avec son air d’éternel petit garçon pas tout à fait fini, qu’il aurait peut-être fallu ne jamais commencer, toujours affalé dans une chambre d’ado à siroter un Pepsi tiède sous un poster de Meg Ryan. Il est temps de dire stop. Stop à la kévinophobie.