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Le mot de la fin

Chronique. Et la gamelle est toujours là

Il faut du courage pour enterrer son compagnon. Il en faudra encore pour jeter ses affaires. Marco Giuseppe/Unsplash

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

26 avril 2024 à 13:40

Temps de lecture : 3 min

Il n’a pas fini ses croquettes. Il n’a pas eu le temps. Ni l’envie peut-être: voilà un moment déjà qu’il ne terminait plus ses repas. On continuait à les lui servir le matin et ce matin-là avait la tête de tous les autres. Sauf qu’il n’y en aurait pas d’autres. Trois mois plus tard, la gamelle est toujours là.


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