Michaël Perruchoud
30 août 2024 à 17:16
Deux sentences voisinent souvent dans mes pensées. La première est de Boris Vian: «La vie ne se compte pas en heures mais en battements de cœur.» La seconde est de Brel, et elle dit plutôt (je la cite de mémoire): «Un être humain, c’est deux dates sur une pierre tombale et ce qu’il a pu faire entre ces deux dates n’a pas beaucoup d’importance.»
Le téléphone sonne. Le type décroche d’un geste précipité, répond le ton enjoué. «Merci de me rappeler, Maman. Tu as reçu mon message? Oui… Je suis très content pour toi. C’est le meilleur endroit possible, celui qu’on a visité le mois passé… Une chanc...
