15 juillet 2024 à 16:59
Temps de lecture : 3 min
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On avait prédit la disparition de la patate. De la carotte, de la saucisse aux choux, du poulet du dimanche. Si l’on en croit nos classiques de science-fiction, nous devrions tous aujourd’hui manger des ris de veau à la paille ou consommer notre bœuf bourguignon en poudre. Et c’était bien parti pour nous, génération Frionor biberonnée aux raviolis en boîte et à la béchamel en brique qui devait, selon tous pronostics, finir par épouser son micro-ondes. Et puis un jour, paf, Philippe Etchebest a débarqué au milieu de notre cuisine pour rectifier nos assaisonnements.