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Le mot de la fin

«…eu… uis… ournaliste». Cet irrépressible besoin de raconter sa vie chez le dentiste

Ce n’est pas l’endroit et pourtant, l’on ne peut s’empêcher de papoter avec son médecin. C’est ce que constate notre chroniqueuse Angélique Eggenschwiler

La clinique dentaire, un endroit où, en toute logique, le bavardage est contre-indiqué. Et pourtant… © Keystone

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

2 février 2024 à 14:05

Temps de lecture : 1 min

C’est idiot, absurde, ça ne sert à rien. Et pourtant, vous ne pouvez pas vous empêcher de bavarder chez le médecin. Rien à voir avec l’élémentaire passage en revue de vos symptômes ou signes vitaux, comme «C’est normal docteur que je perde mes orteils dans la douche?» Non, je parle de la nouvelle carte du Buffet de la gare que vous commentez naturellement, les quatre fers en l’air, durant votre frottis gynécologique: «Personnellement, je vous recommande le feuilleté aux épinards.»

«Alors, des projets pour les vacances de Pâques?» s’inquiète votre dermatologue entre deux: «Attention, ça va être froid.» Plutôt tiède à vrai dire si l’on fait référence à votre intérêt pour la météo aux Diablerets ou le chantier du bas de la rue que vous empruntez tous les 12 mois pour votre renouvellement d’ordonnance.

De nombreux quiproquos

On papote, on papote, on s’égare… «Si ça fait mal? Un peu oui, surtout quand j’ai découvert qu’il avait déjà emménagé avec elle… Ah, vous parliez de mon genou?» Et facturé par tranches de cinq minutes, ça fait cher le quiproquo.

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