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Le mot de la fin

Chronique. Ces moments où la honte vous étreint

Il arrive à tout le monde de ne plus savoir où se mettre. Même si tout le monde, c’est souvent soi-même.Diana Grytsku/Freepik

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

7 juin 2024 à 11:00

Temps de lecture : 3 min

L’autre jour, j’ai hélé Joël sur le parking. «Patrick», qu’il a corrigé, lorsque je l’ai rattrapé. Patrick, bien sûr. Mon cerveau a trébuché sur une consonne, allez cinq, et s’est planté d’une (deux) voyelle. Patrick qui, à huit heures du mat’ a bien failli s’appeler Josiane, ne m’en a pas tenu rigueur: pas le genre à se vexer pour cinq consonnes et une voyelle. Moi si. Je m’en suis tenu rigueur. Parce que ce n’est pas la première fois que mon cerveau trébuche. Et, soyons honnêtes, il n’est pas toujours huit heures du mat’ quand je me ridiculise.