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Le mot de la fin

Chronique. Ces infâmes médias incapables de penser comme nous

Dans une société où le client est roi, un rien suffit à froisser Sa Majesté.

Les journaux ne se lisent plus aujourd’hui, ils se consomment.Freepik

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

Aujourd’hui à 14:37

Temps de lecture : 3 min

C’est la tendance. Vous êtes abonné depuis 25 ans à La Liberté, au Journal de Morges ou à la Revue polytechnique de l’aéromodélisme, vous en avez marre de payer un truc dont vous ne consommez gentiment plus que le sudoku, alors vous attendez la première virgule de travers, la première coquille ou faute de goût pour vous désabonner avec fracas à travers une lettre-réquisitoire dans laquelle vous transformez une petite offense personnelle en geste politique.