Logo

Le mot de la fin

Chronique. Ce grand public de petite culture

Loin du chef-d’œuvre, les aventures de Chance, Shadow et Sassy dans L’Incroyable Voyage ont pourtant marqué toute une génération. © DR

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

5 février 2024 à 13:30

Temps de lecture : 1 min

L’histoire est absurde. Deux chiens et une chatte en pension affrontent les montagnes de la Sierra Nevada pour rentrer chez eux. Le genre de trucs qu’on voit tous les jours, comme vous le confirmera n’importe quel propriétaire de chat sous calmant depuis l’introduction dans son environnement d’un nouveau cache-pot. Sorti en 1993, L’Incroyable voyage de Duwayne Dunham a pourtant fait un carton au box-office. Trente ans plus tard, je me mouche encore dans mon canapé quand je vois Shadow, le vieux Golden, boiter à travers le jardin familial pour se blottir dans les bras de Peter. C’est idiot.

Idiot parce que dans la vie de tous les jours, les animaux domestiques qui s’égarent sur les sommets américains se font bouffer par un puma. Idiot parce que ce film plutôt bancal, sermonneur et larmoyant constitue ma première rencontre avec le cinéma. Son mètre étalon. Mièvrement inégalable, émotionnellement inégalé.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus


Dans la même rubrique

Le mot de la fin

Chronique. «Enfants non admis», sérieusement?

Le sujet a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps: la nouvelle tendance dans certains hôtels ou restaurants consiste à ne pas accepter les enfants en dessous d’un certain âge, alors qu’il ne s’agit pourtant pas de club de strip-tease ou de poke...